Cette année-là, Bruno se décarcasse pour aligner l’Octavia WRC avec l’aide de petits sponsors et de Skoda qui nous prête la voiture. C’est déjà une victoire d’être au départ face à un Larry Cols au mieux de sa forme. Sa Peugeot 206 WRC alignée par Kronos est au top et le pilote est parfaitement préparé. Lors de la première journée, Larry prend l’avantage mais Bruno limite parfaitement la casse. L’écart n’est pas iratrappable. Le lendemain matin, les conditions sont délicates et on revient dans la course. Larry rencontre des problèmes de boîte de vitesses et nous… d’embrayage. Bref, nous voilà ex-æquo à une boucle de l’arrivée. Nous faisons jeu égal et au départ de l’ultime chrono, on pointe une seconde derrière lui. Bruno parcourt les 9 kilomètres de la spéciale de Marchin en améliorant encore son chrono de 6 secondes. On passe la ligne et je surveille mon chrono mais je ne le vois pas arriver. En fait, Larry a crevé et on l’emporte. Je ne vous parle pas de la fête d’après-course… Mais le Condroz, pour le Hutois que je suis restera toujours le plus beau rallye de Belgique et je suis totalement objectif bien sûr!