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10 Septembre 2011
Christophe Wilmet   LE CONDROZ
Le Condroz, c'est un tout
Pour ma part, je suis réellement le Rallye du Condroz depuis les années 90 et franchement, je ne me suis jamais ennuyé. Chaque année a ses bons et même ses très bons moments! Je me souviens parfaitement de mes tous premiers Condroz où la foule se trouvait en masse dans la spéciale de Modave, entre autres, au lieu dit le "monument"... il y avait des gens partout, au bord de la route, avec les voitures qui passent à quelques centimètres des spectateurs, du monde installé sur les murs, sur les toit des garages et même sur le monument.

J'ai découvert aussi le jump de Villers-le-bouillet qui hélas, n'est plus repris dans le parcours actuel du rallye, un jump où, là aussi, la foule était agglutinée en masse. L'ambiance était à la fête. Je me souviens même que l'on encourageait les gens qui grimpaient sur le grand talus et qui devaient s'y reprendre à plusieurs reprises tellement ça glissait...

Les pilotes avaient le coeur bien accroché pour passer à de telles vitesses sur ce jump, un endroit très impressionnant. Le soir, l'ambiance monte encore d'un cran. Les pilotes ont déjà quelques heures dans les jambes, ils sont chaud, s'enhardissent et font le spectacle.

Autre endroit bien connu du rallye, l'ancienne carrière de Strée, avec de superbes passages tout en glisse, d'ailleurs ça glisse tellement que la première fois que je suis allé dans cette fin de spéciale j'ai aidé, accompagné de plusieurs spectateurs, un pilote danois à sortir sa vieille Opel Kadett du fossé.

Il y a deux ans, à quelques mètres de nous, des gens on pris une douche forcée grâce à Tsjoen et sa Focus WRC. L'année passée ce ne fut pas mal non plus point de vue ambiance grâce à deux hommes bien courageux... ou peut être un peu fous. Ils ont eu l'idée d'amuser la foule en prenant un bain dans un abreuvoir. Si bien que le public ne regardait plus les voitures mais ces deux hommes prenant leur bain en bord de spéciale.

Et puis pour moi un Condroz ne dure pas trois jours mais une semaine entière, avec les reconnaisances, les tests organisés dans toute la région de Huy, sans oublier la spéciale-test du jeudi.

Maintenant j'avoue qu'il y a eu des années de prédilection, comme en 98 avec les Subaru Winfield et la victoire de Renaud Verreydt, les nombreuses victoires de Patrick Snijers et aussi le Condroz 2001 avec une bagarre jusqu’à la dernière spéciale ou l'on a vu un Bruno Thirry victorieux. J'oublie encore beaucoup de superbes endroits, comme le jump de Vierset, Wanzoul, Moha, Marneffe et Marchin, spéciale piège par excellence.

Vous l'aurez compris, pour moi, toutes les éditions du Condroz sont de bons moments passé et depuis l'année passée, j'essaye de partager ces bons moments avec mon fils.

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