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08 Septembre 2011  -  WRC/IRC
Mecsek Rally
Nouveaute hongroise
Quinze jours après une bagarre d’anthologie dont l’issue lui a permis de terminer dans les échappements de la Škoda de Jan Kopecký en République tchèque, Freddy Loix est prêt à relever le même genre de défi dans un autre pays de l’ancien bloc communiste.

Cette fois, c’est à Pecs, la 5e ville de Hongrie, que l’Intercontinental Rally Challenge a planté son décor. Une épreuve que la grande majorité des pilotes de l’IRC découvre.

«Le parcours du Mecsek Rally est vraiment très beau, affirme le pilote belge. Mais il est gâché par les nombreuses chicanes que l’organisateur a implantées un peu partout. Dans de nombreux virages rapides, précisément dans ces endroits où un rallyman aime faire la différence, on se trouve confronté à un ralentisseur très artificiel. C’est moche, cela gâche le plaisir de piloter à la limite. Une partie du tracé se déroule en forêt. Des troncs d’arbres ont été couchés dans les cordes pour nous enlever toute tentation d’y plonger la voiture. Quand les routes deviennent plus larges, ce sont des pneus très imposants qui vont nous empêcher de prendre la trajectoire idéale. Imaginez que, sur le circuit de Francorchamps, on ne puisse profiter des vibreurs! Eh bien ici, c’est tout aussi frustrant.»

De son côté, Thierry Neuville s’est plongé dans les vidéos qui circulent sur le net au sujet du Mecsek Rally.

«Je suis satisfait de ma prestation tchèque, estime le pilote germanophone. Mais pour le Mecsek Rally, mes objectifs sont plus élevés et je vise le podium. De ce que j’ai pu voir dans les images prises par les caméras embarquées, le revêtement m’a l’air moins dégradé qu’en Tchéquie. Je devrais mieux être en mesure d’y développer mon pilotage. Ensuite, à l’exception des spécialistes locaux, personne ne connaît le Mecsek Rally. Le terrain est nouveau pour tout le monde, comme c’était le cas, cette année, en Corse et à Yalta. On a pu le constater à ces occasions; quand tous les équipages découvrent une épreuve, quand je n’ai aucun déficit en expérience, je réussis plus facilement à me mettre en évidence. Même si le plan qui a été mis au point en compagnie de Peugeot Belgique-Luxembourg a toujours été clair. 2010 était une année d’apprentissage. En 2011, il convenait de commencer à aligner les résultats et d’apprendre à vaincre. C’est ce à quoi je m’attache. Enfin, pour 2012, notre objectif commun est clair: la conquête du titre IRC.» 

 
 
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